Livre d'or

133 message(s) dans le livre d'or

    • M. A. Le 09/05/2018
    Le Testament des Muses : Où l'on découvre la petite Flora, petite muse de Fragoni détective, où l'on se surprend à imaginer le même Fragoni et la similitude de son ADN avec l'un des merveilleux peintres de l'époque du Bateau Lavoir. Sa mère en égérie de Picasso, de Matisse, de Modigliani et pas si sage quand elle mène une vie de bâton de chaise avec Flora (l'autre) Un tourbillon de couleurs, du bleu surtout, une escapade du côté de Galamus que je connais et que j'aime retrouver de temps en temps pour sa sauvagerie, sa solitude, l'épouvante que ces lieux m'ont fait ressentir les jours de grand vent, quand on se demande si on ne va pas se fracasser tout en bas de rocher en rocher. Un moment d'immersion dans le milieu et dans le coeur des sectes aussi dangereuses que silencieuses! Bref un moment d'oubli total du temps présent et presque du mal à retrouver la "quotidienneté", à s'arracher à ce monde suranné certes mais foisonnant, passionnant, et meurtrier!Encore une fois, merci monsieur Yves Carchon pour ce moment agréablement palpitant!
    • Michèle Arnaud Le 02/05/2018
    Chassés les vieux démons ! Fragoni m'a encore bluffé ! J'ai été "obligée" de le suivre sans m'arrêter sur cette enquête tarabiscotée au possible. Plonger dans les méandres et même, oserais-je dire, la fange des ersatz de la guerre reconvertis par la grâce des dirigeants en traqueurs de méchants, à pleurer ! Il règne à cette époque une haine de l'Arabe qui, à mon avis, ne s'est jamais éteinte. On ressent cela tout au long du livre qui, allez savoir pourquoi m'a, par moment, amené à penser au Voyage au bout de la nuit, peut-être parce que Céline fut le premier à utiliser le mot de "bougnoul". Vous aurez compris que j'ai pris bien du plaisir à vous lire, encore une fois et j'ai encore du retard ! J'ai vraiment ressenti de la colère à l'égard des méchants et vraiment regretté la mort de Viviane qui n'était, après tout qu'une jeune fille qui voulait se libérer du joug masculin, si prégnant à l'époque, en se donnant une belle mission à accomplir. Merci pour cet excellent moment.
    • Stéphanie J. Le 27/04/2018
    Eh bien, chapeau bas, monsieur Carchon ! Je ne vous cache pas avoir un peu piétiné au début avec ces histoires de FLN, DST, FPAP etc…Et puis, je trouvais que Fragoni, MON Fragoni, était trop peu présent en tête d’affiche ! Mais bien sûr vous avez su le faire entrer en scène comme il fallait ! On découvre toute sa finesse et sa perspicacité piano. Et c’est peut-être ce qui en fait ce héros appréciable ! Qui sait ? En outre, j’ai beaucoup aimé le côté challenge amical pour Fragoni lorsqu’il est question de retrouver Vivianne et Kaddour avant les autres. Les personnages sont criants de vérité. On y croit vraiment. On les voit. Parfois, on pourrait même les palper ! Bien qu'en général peu interpelée par l’aspect politique, je trouve néanmoins que cette plongée en eau trouble est une bonne action de votre part. On sent la véracité derrière le verbe. Félicitations pour ce travail d’archive qui n’a pas dû être de tout repos !... J’ai aussi appris qu’on chassait du franc-maçon en 39/45... L’intrigue est donc bien fichue et on y croit. Rien ne m’a semblé tiré par les cheveux. Au passage, ça m’a fait bizarre de retrouver le nom de Papon… Le timing de l’intrigue est parfait ! Tout cela est rondement mené. Et, dans le circuit qui vous échappe, la couverture, le format et le prix sont alléchants. En bref, je me suis vraiment régalée. Encore merci ! Je ne doute pas que vous ayez moult retours ultra-positifs ! Dans la foulée, je vais lire votre nouvelle de décembre dans les 12 sales polars.
    • Bernard Arini Le 26/04/2018
    C’est avec un immense plaisir que j’ai ouvert et dévoré le nouveau polar d’Yves Carchon : Les vieux démons. Cette fois, nous changeons de lieu et d’époque, nous retrouvons Fragoni en début de carrière, les années 60. Paris dans les années 60, ce sont mes premiers souvenirs d’enfant et la qualité de la plume d’Yves Carchon a fait remonter les images de cette époque, comme par exemple le quartier des halles, mais aussi une foule de détails minutieusement écrits qui vous plongent dans cette atmosphère : ça respire le Paris de cette époque.
    Les années 60 se sont aussi les heures sombres de notre Histoire, avec les non-dits, les peurs, la lutte pour l’Algérie indépendante, le FLN et de nombreuses officines. Un sujet qui n’a jamais été abordé dans ma scolarité… Comme le régime de Vichy, où deux pontes de la DST ont trempé pendant le Bordeaux de l’occupation, puis dans la résistance quand ils ont senti le vent tourner...
    Sur fond historique, où l’on sent le travail de recherche de l’auteur, l’intrigue coule toute seule, les pages se tournent, au fil de l’enquête avec des personnages toujours aussi soignés et profilés. Que ce soit Viviane, Kaddour, Fragoni ou les autres, vous pourriez les croiser et les reconnaître, je les ai d’ailleurs peut-être croisés à cette époque, mais trop jeune pour m’en souvenir vraiment...Viviane et Fragoni s’étaient croisés, et même entre croisés… Elle va croiser Kaddour, dont la haine profonde de la police française n’a d’égal que son engagement pour la libération de l’Algérie. Ce couple va être traqué sans relâche par Fragoni, par d’autres aussi, et leur folle cavale va passer par Toulouse, Perpignan et se poursuivre en proche banlieue de Madrid. Des lieux que je connais particulièrement et où ce livre m’a fait voyager comme si je m’y trouvais, les vieux démons en plus.
    C’est un excellent cru, que je vous conseille vivement. Glissez-le dans votre valise, offrez-le à ceux qui ont connu cette époque trouble, mais aussi à ceux qui n’en ont jamais entendu parler : ce livre lèvera les non-dits…
    • Paul F. Le 25/04/2018
    J'ai terminé Les vieux démons hier soir, c'est pas vieux ! J'ai bien aimé le côté polar de l'intrigue avec juste ce qu'il faut de rebondissements mais pas trop. La fin aussi, l'inverse d'une happy end mais ces trois-là ça n'aurait pas pu fonctionner... Et puis je suis un fan d'Histoire et donc l'arrière plan m'a passionné, la guerre d'Algérie ayant marqué tout mon enfance et mon adolescence...Pour en revenir aux Vieux démons j'ai découvert des officines dont j'ignorais l'existence, à moins que ce ne soit une création pour les besoins du bouquin ? En conclusion, j'émettrais un avis tout à fait positif. De temps en temps je me suis dit : mais comment fait-il pour raconter tout ça et que ça coule, que ça tienne la route ! Chapeau !
    • Frank S. Le 07/04/2018
    Les vieux démons, que je viens de finir : un polar franc, solide, cherchant à renouer avec les codes du « roman policier », tout en faisant écho à une autre forme de terrorisme que l’on vit aujourd’hui... On peut comprendre alors qu’écrit dans la nécessité de l’heure, il révèle une ambition à peine cachée : celle d’écrire — grâce aux moyens qu’offre le polar — la trame d’un anti roman national d’où s’estomperaient les clichés et autres images d’Epinal dont nous sommes abreuvés, et qui nous aiderait à déterrer nos actions sombres du passé et nos cadavres dans les placards. Les vieux démons est donc plus qu’un polar. C’est une sommation à chasser les non-dits, à gratter l’os de notre Histoire afin de mieux comprendre notre présent. Pour une telle piqûre de rappel, et pour d'autres raisons, l’auteur mérite un grand bravo.
    • Nathalie Arnaud Le 06/03/2018
    Pour Maudit blues, le huis clos est fascinant, j'avais compris dès le début qui est Paul, mais c'est parce que je suis une fan d'histoires policières. J'ai été très surprise quand Fragoni découvre l'autre visage de Paul… Et le retournement final est génial. Bref un régal.

    Le testament des muses est mon préféré, mais j'ai toujours été fan d'ésotérisme, d'énigmes et de codes ! J'ai adoré le secret des Bleuets, la somme impressionnante de connaissances artistiques, bref un gros coup de cœur ! J'aurais aimé qu'il y ait 200 pages de plus !
    • Christiane L. Le 08/02/2018
    Je viens de terminer la lecture de "Maudit Blues" d'Yves Carchon. Je ne raconterai rien de l’intrigue de ce polar. Par contre, dire ce que j’ai apprécié, c’est avec grand plaisir.
    C’est un roman sur grand écran. Travelling, contre plongée, zoom, dialogues, références, tout y est. Mais c’est ce huis-clos qui occupe la majeure partie du roman que j’ai vraiment aimé. Une analyse forte des ressentis, une descente aux enfers dont on ne sait comment les protagonistes pourront se libérer. A tel point que lorsque Fragoni, le privé cher à l’auteur, s’annonce, je n’avais aucune envie de le retrouver. Pourquoi sortir de cette ambiance glauque, de ces deux personnages aussi désespérés et troubles l’un que l’autre ? Pourquoi ne pas les laisser éclairer eux-mêmes leur inextricable passé ? Le fil de la lecture m’a forcée à accepter Fragoni. Et bien m’en a pris. Avec lui, c’est du mouvement, de la "vraie" vie qui entre. Des rebondissements sans lesquels rien ne serait apparu, sans lesquels ces vies auraient poursuivi, sans espoir certainement, leur dissection.
    Je ne me suis identifiée à aucun des personnages, je n’en ai trouvé aucun de sympathique, c’est préférable paraît-il si on veut mieux entrer dans un roman, et pourtant. Pourtant j’ai tourné les pages, sans discontinuité. Prise par cette plume qui déroule son fil, loin, loin. Jusqu’au bout des pensées les plus intimes. Avec une maîtrise réelle.
    Monsieur Carchon, j’avais déjà aimé votre "Riquet m’a tuer", cette fois-ci, je suis conquise !
    • Caroline H. Le 08/02/2018
    Riquet m'a tuer a une fois de plus remporté mon adhésion. C’est un livre que j’ai dévoré. Un polar comme on les aime, avec une enquête menée tambour battant par des personnages haut en couleur auxquels on ne cesse de s’attacher. Une histoire où se mêlent suspense, amour, humour…pour finir dans un autre monde. Bravo, il me tarde de lire le 4ème !
    • Michèle A. Le 08/02/2018
    Lu Riquet m'a tuer ! Grand plaisir à retrouver tous les coins du canal et de l'Aude où, ayant navigué en différents endroits, j'ai pu imager votre propos... Bien amené, exceptionnellement, je n'ai pas trouvé le coupable avant les dernières pages. Il tient en haleine et c'est parfait. On ne peut plus le quitter. Mon mari a les mêmes arguments positifs. Il l'a lu dans une journée tant cela lui a plu.

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