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Livre d'or

133 message(s) dans le livre d'or

    • N.M Le 15/08/2020
    Dès les premières pages du Sanctuaire des destins oubliés, une page en entraîne une autre et l'après-midi passe sans lever les yeux de l'intrigue. Dans ce roman, c'est un très bel hommage que vous faites à la femme ! A travers la tendresse, la drôlerie, les expressions, la sensibilité et la subtilité d'un jeune homme, d'un homme authentique amoureux .Et, en toile de fond, anecdotique, le monde de l'art. Un délice ! J'ai lu ce livre en un seul jet et quelques chapitres avant la fin, les larmes aux yeux, tant l'intensité émotionnelle est grande. Je vous en aurais voulu, Yves, si la fin, quoique inattendue, avait été autre !
    • Patrick C. Le 08/08/2020
    Eh bien, très sympa ce Sanctuaire des destins oubliés... Beaucoup de plaisir à s'y promener. Idée originale...pas un pur polar certes, mais c'est pas plus mal, et cette quête autour d objets et de personnages atypiques sort de l ordinaire...Beau travail ! Bravo !
    • G.M Le 04/08/2020
    Le sanctuaire des destins oubliés est un roman bien construit, avec un suspense croissant et bien entretenu, et dans un style élégant, avec de belles envolées. L’auteur fait voyager le lecteur dans Barcelone et en profite pour évoquer la guerre civile au fil des pages. Le héros est à la recherche d’un amour passé qui lui a laissé des indices pour qu’il la retrouve. Chaque indice résolu donne l’occasion au lecteur de découvrir une facette de Lola, l'héroïne, dont la psychologie s’avère de plus en plus complexe à mesure de l’avancée dans le livre. Elle a collectionné pendant toute sa vie des objets dont chacun appartenait à un mort de la guerre, comme si, en le conservant, elle lui donnait une seconde vie. Ce principe est intéressant, car il permet de « ressusciter » les défunts et de donner une âme à cette femme. La fin du roman est assez magistrale, avec un style beaucoup plus léché et un rythme plus soutenu.
    • Alain Roumagnac Le 08/04/2020
    J’ai ressenti à la lecture du Sanctuaire des destins oubliés quelque chose de l’ordre de la lévitation émotionnelle, un je ne sais quoi qui implore au temps de suspendre son vol, comme le disait si bien Alphonse de Lamartine.
    Que dire du style, j’en ai déjà beaucoup parlé. Yves Carchon fait partie de ces rares auteurs dont on reconnaît la plume, même sur une lecture à l’aveuglette. C’est encore plus flagrant sur ce dernier opus. Le verbe fin, une plume ciselée, d'une élégance redoutable, beaucoup de sensibilité, une vision humaniste qui dicte le comportement des personnages, une invitation au voyage dans les rues de Barcelone. Lire cet ouvrage est dépaysant. Une intrigue vraiment originale - on sort des sentiers battus - préservée jusqu'à la dernière ligne. L’auteur m’a baladé jusqu’à la fin sans que je puisse dire où il me menait. Finalement, le tragique tient la corde, mais la magie opère.
    Moi qui suis un contemplatif, qui déteste finir vite un livre si j'y suis bien, je l’ai avalé rapidement. Je n'ai pas eu le volant en mains. Je suis convaincu que nombreux seront les lecteurs qui reliront plusieurs fois ce livre sans se lasser et qu'ils y découvriront chaque fois des choses nouvelles, comme nous le faisions enfant, en nous émerveillant sur nos BD que nous relisions des dizaines de fois avec un plaisir renouvelé.
    J’ai le sentiment que ce livre sera un virage dans la carrière d’Yves Carchon.
    • Michèle Wauquier Le 27/03/2020
    Le sanctuaire des destins oubliés est une très belle histoire, une quête qui se déroule un peu comme un roman courtois moderne, avec des références à l'époque franquiste. Les personnages sont attachants, un peu féeriques, magiques .C'est aussi un voyage dans les vieux quartiers de Barcelone tellement bien décrit qu'on a l'impression de s'y promener.
    • Marta Eva Ruggieri Le 24/03/2020
    C' est une histoire d' amour, belle comme un rêve, inscrite à Barcelone, la ville qu' Antonio Gaudí a transformée aussi en rêve. Dans Le sanctuaire des destins oubliés, l' auteur réunit des personnages charmants et singuliers, maîtres d' une sensibilité spéciale qui honorent les êtres qui ne sont plus là, les êtres oubliés, disparus. Ils éprouvent des sentiments d'affection, de reconnaissance et de pitié pour un passé qui, dans la plupart des cas, n' a pas été heureux.
    D' autre part, j' ai remarqué des sentiments de vraie amitié et dévouement chez le groupe d' ex-résistants, chargé d' aider Lucas tout au long de sa quête.
    Voilà pourquoi je voudrais signaler à propos de ce roman pas uniquement les délices d' un amour romantique, mais aussi l'expression de l'amour sous d'autres facettes… D' un style ordonné et tranquille, le récit nous tient en haleine jusqu' à la fin dans Barcelone d' il y a vingt ans et d' aujourd' hui, des lieux que Lucas a parcourus et visités avec sa Lola...
    Il y a des passages hantés d' intrigues et de secrets... Il y en a d' autres, tragiques et même très douloureux ( l' Espagne sous le régime franquiste, le drame de Lola et son père...) mais qui sont compensés par des images comblées de beauté et de tendresse.
    C' est dans le dernier chapitre , juste quand le lecteur croit déjà connaître la fin de l' histoire, qu' un effet surprise bien carchonesque s' impose et fait tanguer sa certitude.
    La première fois que Lucas voit Lola dans la librairie, elle lui demande ce qu' il cherche.
    Il répond --- Du rêve!
    On trouve des histoires d' amour qui semblent être conçues dans un rêve.
    En voilà une, merveilleuse!
    Un glorieux tout de force littéraire!!
    • Martine G. Le 23/03/2020
    Voilà je viens de finir votre livre, Le sanctuaire des destins oubliés,une magnifique histoire, l'imagination de chacun fera le reste,en tout cas moi je suis en larmes… Merci pour cette belle lecture, ce fut un plaisir.
    • Christiane Laborde Le 23/03/2020
    Nous n’avons pas de don quasi magique comme Lucas, mais peu importe. Il suffit de suivre les sinuosités de l’écriture. Il suffit d’y croire. Et Yves Carchon met tout en œuvre pour cela. Le fil se déroule, réanimant « les cendres d’un feu mourant », « une merveilleuse, inoubliable et tendre histoire ». C’est ce merveilleux que j’ai aimé. Ce regard ébloui, hésitant parfois à affronter ses démons enfouis, mais toujours allant de l’avant. Jusqu’aux dernières lignes. J’ai souri ; bien belle fin !
    • Sergent Garcia Le 11/03/2020
    Ce merveilleux récit (Le sanctuaire des destins oubliés) est mené de main de maître, tambour battant...Hymne à la Jeunesse et à l'Amour, mais aussi retour dans le temps et rêves garantis...L'action se situe pour l'essentiel dans la Cuidad de los Prodigios qu'est Barcelone… Le sanctuaire des destins oubliés, dont la lecture m'a littéralement transporté, est aussi une ode à la lecture et témoigne de l'amour des livres "avec lesquels Lola causait et qui ont une double histoire"... Les livres rêvent peut-être, mais ils nous font rêver et nous invitent au dialogue et à la réflexion, tel un ami dont on prend soin…
    • Jacques Lucchesi Le 05/03/2020
    Dans Le sanctuaire des destins oubliés, pas de meurtres sadiques à élucider, pas de complot politique non plus, mais une enquête, palpitante et mystérieuse, sur la personnalité d’une femme. En l’occurrence c’est celle de Lola Delavigne, jeune libraire barcelonaise que Lucas Delmon, le narrateur, a aimée passionnément vingt ans plus tôt. C’est un indice photographique, en partie lié à un don personnel, qui va mettre le feu à sa mémoire et l’entraîner, de Perpignan à Barcelone, dans une recherche tant spatiale qu’ésotérique. Elle va lui faire rencontrer une série de personnages plus ou moins extravagants, plus ou moins pathétiques, (un collectionneur de livres rares, un rabbin, un rescapé des geôles franquistes, entre autres) qui vont tous lui révéler une facette de la femme aimée. Mais Lola, si espérée, si fantasmée, sera-t’elle au rendez-vous lorsque Lucas parviendra à l’ultime case de ce fascinant échiquier ?
    Ce roman, par bien des aspects, aurait pu s’intituler « Identification d’une femme » si ce n’était pas déjà le titre d’un film de Michelangelo Antonioni. Comme dans les précédents livres de Carchon, c’est encore l’Espagne - ici Barcelone - qu’il met à l’honneur. La fluidité de son écriture fait que l’on a du mal à le lâcher sitôt les premières pages lues. Ce faisant, Yves Carchon signe là une œuvre de toute beauté que l’on pourrait qualifier de polar romantique. Et ce n’est pas la fin, fantastique à souhait, qui démentira cette assertion. Souvent, au fil de cette lecture, on a le sentiment que l’auteur a distillé dans ce livre quelques vieux secrets intimes. A moins que ce ne soit une ruse à mettre au compte de son art. A commander sans hésiter.

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