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Livre d'or

133 message(s) dans le livre d'or

    • Bernard Arini Le 03/03/2020
    « Le sanctuaire des destins oubliés » est une pépite de lecture. Les objets ont une histoire… Après la lecture de ce roman, vous ne les regarderez plus de la même manière ! Lola a toujours collectionné des objets hétéroclites pour leur histoire, tout comme les livres qu’elle vendait dans sa librairie de vieux ouvrages « Les temps anciens ». Elle est le grand amour de jeunesse de Lucas, et même s’il est parti, c’est toujours son seul et vrai amour. Quand il la voit réapparaître sur une photo, c’est une véritable chasse au trésor qui s'ouvre et nous entraîne à travers Barcelone, ses ramblas, ses rues, ses édifices et sa lumière si particulière... J’ai oublié de vous dire : Lola, qui est à la fois passion et mystère, bien qu’absente, est omniprésente tout au long du livre. C’est d’ailleurs elle qui a mis en place ce jeu de piste pour que Lucas la retrouve… Ces deux personnages principaux sont parfaitement ciselés, tout comme les personnages secondaires, c’est aussi pour cela que j’apprécie l’écriture d’Yves Carchon. Une des autres forces de cette lecture, c’est d’avoir choisi que Lucas serait le narrateur de l’histoire. Écrire à la première personne est loin d’être simple. Cela nécessite de très bien connaître les pensées, le point de vue, et les émotions du narrateur au point d’en être au plus proche. L’utilisation du « je » contribue à la forte identification du lecteur. Suivre le jeu de piste imaginé par Lola dans une Barcelone baignée de soleil, sublime la quête de l’amour perdu au travers de l’histoire que nous racontent les objets. Le suspense est total jusqu’à la dernière page. Félicitations Yves Carchon, vivement le prochain !
    • R.T Le 29/02/2020
    Comme je vous l'ai déjà écrit au sujet de votre Dali noir, votre privé Fragoni est très attachant. On le suit avec grand plaisir. Ensuite, j'adore les histoires où on mêle l'Histoire, de l'art en l'occurrence, donc j'ai été ravi. L'écriture... Ai-je vraiment besoin de parler de votre style ? D'autres l'ont déjà sans doute fait beaucoup mieux que moi. L'insertion de la petite Flora, double de la grande, est très bien vu. On aurait même pu imaginer un rôle plus récurrent de ce personnage qui comme un petit poucet aurait guider par énigmes l'enquêteur... Oui, une petite dose de réalisme magique m'aurait bien plu. J'ai en tout cas passé un excellent moment à lire Le Dali noir.
    • Nathalie Arnaud Le 28/02/2020
    Merci Yves Carchon, grâce à votre sanctuaire des destins oubliés, mes vacances ont commencé en feu d'artifice ! Dévoré dans la journée, votre nouvel opus m'a enchanté. J'ai poussé la porte de la librairie de Lola avec bonheur et l'odeur des vieux livres m'a chatouillé le nez. J'ai fureté dans le sanctuaire des destins oubliés avec délectation. J'ai parcouru Barcelone dans le temps et l'espace avec ravissement... Bref, encore merci !! Le problème est que maintenant il va falloir attendre le prochain... J'aurai peut être dû prendre plus de temps pour le lire…
    • Nathalie Glevarec Le 28/02/2020
    Dans Le sanctuaire des destins oublié, Lucas, son personnage principal, va devoir suivre des indices semés par Lola pour qu'il puisse la retrouver. Elle est son grand amour de jeunesse, amour vécu au début de la Movida...Imaginez, une librairie nommée " Les Temps anciens" dont les rayonnages sont remplis d'ouvrages uniques...J'ai été entraîné à travers Barcelone, ses rues, édifices ... à la rencontre de personnages atypiques, et pour la plupart rescapés du régime franquiste. Découvert une Lola passionnée et mystérieuse qui collectionne des objets hétéroclites et affirme que les livres parlent !
    Malgré l'aide apportée par tous les autres personnages bienveillants, Lucas va aller de surprises en surprises. Et moi aussi !
    Ne comptez pas sur moi pour savoir si Lucas retrouve Lola. Cette quête énigmatique est trop délirante pour ne pas la vivre vous même !
    • Jean-Paul Cano Le 13/02/2020
    Je viens de finir Le sanctuaire des destins oubliés. Il est très bien mené et le suspense est maintenu jusqu'à la fin. Il fourmille de détails quant à la description des rues de Barcelone. Vous êtes très doué pour peindre les personnages. On les imagine facilement et il nous accompagnent au fur et à mesure qu'ils apparaissent dans la relation. Il faut que je vous dise aussi que vous avez une sacrée imagination ( chose que je n'ai pas du tout ) pour avoir inventé une telle histoire ! Quand on lit le bouquin, on navigue à la fois le long des rues de Barcelone, dans l'Histoire avec les méfaits du franquisme, dans les croyances avec les références aux religions et à la mort, et enfin dans la psychologie pour la peinture de caractères. C'est un ouvrage très complet. En quelques mots, je dirai que c'est du bel ouvrage nécessitant en amont pas mal de travail de recherches... Pour terminer, j'ai envie de vous dire : chapeau pour le déroulement du roman, chapeau pour la leçon d'écriture, chapeau pour ce voyage à Barcelone, pour les références à l'histoire d'Espagne, pour les références aux croyances et pour l'ensemble !
    • H.M.Polvan Le 05/02/2020
    J’émerge à l’instant du dédale dans lequel Le sanctuaire des destins oubliés entraîne irrésistiblement ses lecteurs. Outre le plaisir éprouvé dans cette manière de course au trésor, j’y ai découvert un livre étonnant, dont le tour de force majeur consiste à conférer au personnage principal une présence d’autant plus vivifiante que c’est dans la prégnance de l’absence qu’il puise sa plénitude. Ainsi de la fugitive Lola, dont l’ombre portée du souvenir ne laisse pas, de la première à 235e page, de nous mettre au défi d’en suivre la trace dans les méandres fiévreux d’une Barcelone enveloppée de soleil, où la lumière elle-même participe de l’angoisse que génère la quête de l’amour perdu. Un grand merci, pour ce bon et fort moment.
    • Véronique Comet Labadie Le 20/07/2019
    Le Dali noir marie ici subtilement intrigue et art, entre secrets de famille et mensonges. Yves Carchon est un esthète qui dessine avec les mots des destins contrariés et parfois tragiques. Quel bonheur j'ai eu à me balader dans ces souvenirs du début du XXème siècle où tout semblait possible et où la jouissance se déclinait sur tous les tons et tous les sens. Le talent de l'auteur est de nous donner l'impression d'aborder un monde, l'Art Moderne, comme si nous le connaissions, apanage d'une écriture érudite et loin de tout pédantisme. Au delà de la résolution du crime, l'enquêteur Fragoni doit trouver son propre Graal dans une véritable introspection familiale qui trouve sa source à Montmartre. Mention particulière au titre, jeu de mots aux sens multiples ...
    • Sylvie Etchegaray Le 20/07/2019
    C'est tout d'abord le titre intriguant qui m'a menée vers ce polar. Le dahlia noir ? Non, le Dali noir ! C'est aussi cette couverture rouge et noire...Puis je tourne les pages, et j'entre sans détours dans l'univers de Fragoni, un ancien inspecteur de police devenu detective privé. Le récit se déroule, net et précis, sans fioritures, et il fonctionne : je suis happée par l'histoire de cette vieille pensionnaire d'une Ehpad, ancien modèle de peintres de renom, qui fait appel à Fragoni parce qu'on vient de lui dérober sous son nez son bien le plus précieux : une toile de maître. Pas n'importe laquelle, mais pour le découvrir il nous faudra attendre le dénouement ! La quête de la toile n'est pas le seul enjeu de cette intrigue, qui prend un tour très personnel - et d'autant plus intéressant - lorsque le détective découvre que l'histoire de cette toile est directement liée à l'histoire de ses propres parents, morts dans des circonstances qui lui sont restées floues. L'heure est aux révélations des secrets de famille...
    L'enquête est efficace, sans temps mort. La langue élégante est parsemée d'expressions argotiques croustillantes. Et à mesure de ma lecture j'ai le sentiment jouissif d'avoir trouvé mon jumeau de ponctuation : pour moi qui suis une maniaque de la virgule bien placée, c'est une lecture de rêve : l'auteur ponctue comme j'aime, et c'est assez rare pour que je me paie le plaisir de le souligner ici. En conclusion, un polar impeccable qui allie sciences et art pour notre plus grand plaisir.
    • Alain Roumagnac Le 03/07/2019
    Le Dali Noir est un roman savoureux, dépaysant, qui embarque son lecteur ailleurs. Un joli voyage dans lequel il est urgent de se plonger sans modération...

    Je crois qu’il existe deux types de romans, indépendamment de leurs qualités …réelles ou ressenties, qui est affaire de jugement, donc subjective, et variable d’un individu à l’autre.
    Il y a des intrigues dans lesquelles on ne parvient pas à s’immiscer, où l’on assiste à la scène comme un observateur étranger qui n’est pas intégré, et celles dans lesquelles on se love comme on se niche au creux d’une couette tiède dont on n’a pas envie de s’extraire.
    M’arracher au Dali noir m’a quelque peu contrarié. J’y avais trouvé ma place car les thèmes évoqués m’interpellent. Ils ne sont finalement pas si étrangers à ceux que j’effleure dans mon premier opus.

    L’intrigue démarre dés les premières lignes, ce qui n’est pas surprenant, connaissant l’auteur. Fragoni, détective atypique, est demandé, pour ne pas dire convoqué, au chevet de Flora Zolan, électron libre hors norme, étonnamment fantasque, de la résidence des oiseaux, établissement pour personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer.
    Malgré le mal insidieux qui défait inexorablement sa mémoire, elle est le témoignage d’une époque féconde qui a vu irradier les artistes les plus iconiques du Montparnasse des années 20.
    Au cours de la nuit écoulée, une toile de maître, les bleuets, qui lui fut offerte par un artiste de renommée mondiale dont elle choisit de taire le nom, lui a été dérobée. Mais selon elle, cette toile n’est pas ce qu’elle semble être. Et pour cause. Le secret qu’elle renferme concerne l’humanité entière.

    Flora Zolan ne fut pas que la muse et la modèle des peintres les plus éclairés de son époque. Elle fut aussi une proche des parents de Fragoni, dont le passé est une cicatrice, un puits sombre, voué à le rester.
    Mais qui était donc cette mère énigmatique qui lui fut arrachée trop tôt ? Qui était vraiment ce père aux contours incertains, vendeur d’art sous l’occupation ?
    Finalement, ce n’est pas lui qui se saisit de cette affaire mais cette affaire qui s’empare de lui. Elle va devenir sienne par symbiose.

    Mais les toiles de maître rendues à leur liberté perturbent les âmes simples. L’argent est un mauvais conseil. Vont s’agiter pèle-mêle un Fragoni sur la brèche, qui pour rien au monde ne lâcherait sa proie, des mafieux aux mains sales prêts à tout pour récupérer cette œuvre, une secte apocalyptique, la main noire, signant ses crimes de sa marque, menée par un politique local aux pulsions sordides. Au fil de l’intrigue, les corps s’affaissent, tranchés vifs sous les balles incandescentes des armes automatiques.
    Lorsque Flora Zolan trouve elle aussi une mort violente, victime de cette folie meurtrière, la seule passerelle qui reliait encore Fragoni à son passé s’effondre, replongeant dans l’obscurité cette partie de sa vie dont il a besoin de guérir. Mais le sort en décidera autrement.

    Moi qui aime lambiner, savourer les ambiances au gré des pages, eh bien dans le Dali noir, je n’ai pas pu. L’intrigue aspire naturellement son lecteur et ne laisse que peu de pauses. Il n’y a aucun temps mort inutile. Le rythme est raisonnablement soutenu, sans être haletant. La maîtrise de la cadence est à mettre au crédit de l’auteur.

    Ésotérisme, histoire, art, flamboyance du pays catalan, failles psychologiques des personnages qui les rendent accessibles voire touchants... Je me suis volontiers laissé emporter par les thèmes de ce nouvel opus.

    J’ai trouvé bluffante la prestation de Fragoni, flic d’une autre époque aux méthodes vieille France, assumées et délicieusement désinvolte. C’est un autre homme que j’ai vu s’agiter dans cette trame. Cette révélation personnelle qui lui tombe dessus, comme un virage aussi brusque que violent, et dont il fera une quête intime, lui donne plus d’humanité encore, plus d’épaisseur, le rend plus conséquent, plus attachant. J’aime beaucoup ce Fragoni-là.

    Le Dali Noir est aussi le royaume des clairs obscurs. La parodie de religiosité de cette secte sous les voûtes de pierre ou rampent des ombres mouvantes au gré des torches de feu, contraste avec l’éblouissante clarté de ce pays catalan dans lequel il nous embarque, pays auquel Dieu lui même n’osa rien refuser.
    L’atmosphère mystique des arcanes de l’ermitage, garante de tant de secrets anciens insoupçonnés, intimide parfois.

    Et que dire de cette petite Flora, enfant pétillante et énigmatique dont les fulgurances estomaquent Fragoni et son lecteur.

    Le Dali Noir est un roman savoureux, dépaysant, qui embarque son lecteur ailleurs. Un joli voyage dans lequel il est urgent de se plonger sans modération. Merci l’artiste.
    • Diego Arrabal Le 03/07/2019
    Dans Le Dali noir, Yves Carchon saisit le lecteur dans les filets d’une intrigue sans temps morts qui par des allers retours entre les souvenirs du passé glorieux de trois géants qui ont révolutionné la peinture et les miasmes d’un temps présent nous offre une magnifique leçon d’histoire de l’Art, mais il interroge aussi l’acte de création et sa dimension parfois prophétique. À cette érudition plaisante l’auteur allie l’écriture ciselée dans une belle langue.

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