Livre d'or

133 message(s) dans le livre d'or

    • Micheline Dausort Le 18/10/2021
    J'ai terminé Deborah Worse pour pouvoir vous en donner mon ressenti. Voici : "Deborah Worse ! Je l'imaginais comme une star en noir et blanc, sortie d'un film lugubre comme "Le boulevard du crépuscule". Et j'ai vu apparaître, dès les trois premières pages une femme vivante, rousse aux yeux verts, qui boit son thé brûlant à petites gorgées. Un homme la suit, depuis longtemps, un nommé "Paul" dont on ne sait rien et au sujet duquel on s'interrogera jusqu'à la moitié du livre. Qui est-il, pourquoi suit-il la star déchue, quelless sont ses motivations ? Toutes les questions qui font un bon thriller. Et ce roman-ci en est un.
    Dans les quelques personnages qui sillonnent l'histoire, aucun n'est vraiment sympathique. Ils sont tous désenchantés, véreux, pathétiques ou détestables. Dont Deborah qu'on n'apprendra à connaître vraiment qu'à la fin du livre. Evidemment, il y a l'ex-flic devenu privé, Fragoni, un anti-héros bougon, qu'un cor au pied fait souffrir, mais qui aime le travail bien fait et de ce fait mériter vraiment l'argent qu'on lui donne pour faire enquête. Cette enquête-ci lui donnera du fil à retordre. Il se pose autant de questions que le lecteur, le pauvre, sauf que le lecteur, lui, il a accès à l'intérieur de la vaste maison noire où se passe le drame. Et la neige se met à tomber, bloquant les routes et rendant difficiles les déplacements. Et douloureux le cor au pied.
    On suit l'histoire, les yeux aux aguets au début, un peu méfiants, puis petit à petit, on commence à respirer plus difficilement, et le drame se noue dans une apothéose de violence et une fin totalement inattendue (pour moi, du moins).
    Dans ce sombre récit, il y a quelques phrases qui relèvent de la poésie : "Dans la croisée de la fenêtre, le ciel était livide. Un ciel d'hiver tout engourdi, à peine frôlé par l'envol d'un oiseau." Ou encore : "Le ciel derrière les vitres s'obscurcit brusquement, et comme à pas de loup, la nuit envahit la grande maison." D'autres sont pleines d'humour : "Le beau Frédo, vieille tante aux allures de cocotte, dont le rire grêle, jailli d'on ne sait quelle poitrine, fusait toujours derrière le bar." Et plus loin où il est question d'un ex-caïd : "Décati le caïd. Mi-figue, mi-résigné."
    Et par-dessus tout ça, on sent vraiment le plaisir qu'a pris l'auteur à écrire ce livre. Les phrases sont empreintes d'un humour sous-jacent, comme si elles allaient chercher la complicité du lecteur. Et ça marche ! J'ai pris moi aussi un grand plaisir à lire "Deborah Worse".
    • Pierre-Jean Brassac Le 23/09/2021
    DEBORAH WORSE, par Yves Carchon
    Certes, ce nouvel ouvrage d’Yves Carchon, dans la collection Du Noir au Sud, ne se présente pas comme un traité de philosophie. C’est un authentique roman policier, et même un modèle du genre en ce qui concerne sa forme littéraire et la vigueur de ses personnages. Et pourtant… Nombre de notions y apparaissent qui suscitent des réflexions que l’on pourrait qualifier de métaphysiques. Une sorte de Philosophie sans peine, donc. Quoique certainement pas sans peine ni douleurs pour les protagonistes de ce brillant roman.
    Parenté, filiation, culpabilité, responsabilité, vengeance, sont autant de concepts qu’illustre cette vibrante tragédie.
    Réflexion aussi sur l’amour maternel et ses contradictions — amour parfois chancelant, toujours prêt à ressurgir quand s’annonce un drame, une atteinte à l’enfant. Le curseur se déplace entre amour et indifférence, passant d’une vision selon laquelle les liens de parenté reposent sur de simples conventions que l’on peut rejeter, jusqu’à une quasi possessivité anciennement refoulée.
    Certaines idées sous-jacentes du texte se placeraient aisément dans le courant contemporain de la confusion des sexes, voire de la négation du sexe inné. Thème d’actualité s’il en est, à l’heure de la percée des études sur le genre.

    Diva ou pas Deborah ?
    Ce roman noir maintient le plus clair du temps le lecteur dans un captivant huis-clos, avec quelques changements de lieu de temps à autre. Et c’est ici, justement, qu’il faut saluer le remarquable savoir-faire littéraire de l’auteur qui resserre sa narration autour de deux personnages dans un même lieu, une obscure villa quelque part dans la montagne Noire, « à deux kilomètres de Saissac ».
    L’action s’en trouve ainsi focalisée à l’extrême sur une menace qui ne cesse de s’aggraver, de s’appesantir par paliers successifs de violence et de cruauté psychologique. Tenir ainsi le récit sans qu’aucune entropie ne vienne l’affaiblir est la marque d’une technique romanesque plus que maîtrisée. Il y a de la virtuosité dans cette façon de composer une histoire, tant sont nombreux les rebondissements. L’auteur tient bon. Ils ne font jamais dévier le fil dramaturgique d’un iota.
    Il y a d’abord du pathétique dans le carriérisme égocentré d’une actrice qui enchaîne les navets. Son histoire de vie tient le lecteur en haleine. D’autant plus que le voile se lève peu à peu sur les projets pervers de Paul, le personnage masculin principal.
    Et puis on se réjouit d’apercevoir l’avancement de l’enquête au détour de la deux-centième page. On se hâterait presque, pour arriver sans délai à destination de cet exaltant voyage à travers les esprits et les situations. Comment deviner qu’il abuserait de notre conscience du temps ?
    Un tout premier événement tragique se produit sous la forme d’un zoocide. Craignons pour Deborah Worse ! L’intense éclairage narratif sur sa personne annonce le grabuge. Pour ne rien dire de l’agitation de ce Paul, au sujet de qui le lecteur ne cesse de s’interroger. Cinéphile ou pas, il a vu tous les films. Ceux où Deborah Worse entre en scène et les autres… Sans compter ceux qu’il se projette lui-même en spectateur probablement malintentionné. Connaître à fond la filmographie de Déborah Worse ne lui suffit pas, il exige d’en savoir toujours davantage.

    Des mous, des forts, des fous, des morts…
    Paul s’intéresse donc de beaucoup trop près à Deborah, la célèbre actrice de cinéma. Il sait tout d’elle et même davantage… Il s’assigne une étrange mission la concernant et finit par l’enlever et la séquestrer durablement. Cela explique que ce roman noir séquestre aussi son lecteur. Que va-t-il advenir de cette vieillissante Déborah Worse, ligotée plus souvent qu’à son tour ?
    Par moments, le profilage — cette descente aux enfers de la psyché de l’autre —, Deborah semble le pratiquer elle-même tout autant que son tortionnaire. Elle comprend peu à peu que celui-ci pourrait vouloir « dénicher une révélation » sur sa vie de femme et d’actrice. L’impensable dévoilement viendra…
    Hanté par plusieurs autres personnages de plus mauvais genre encore, le roman s’anime dans la noirceur des sentiments et des actions qui fondent sa vraisemblance de monde à part entière.
    Les nombreux lecteurs assidus que compte notre auteur, à n’en pas douter, jubileront du retour en activité du dénommé Paolo Fragoni. Ils l’ont rencontré au fil d’autres enquêtes parues chez Cairn sous la signature d’Yves Carchon : successivement Riquet m’a tuer, Les vieux démons et Le Dali noir.

    Tout est bien qui finit mal
    Paul, homme énigmatique, quérulent un peu, froid et raisonneur beaucoup, épie les moindres mouvements de Déborah Worse ; on apprendra tardivement sa véritable identité.
    Worse est pire que qui, pire que quoi ? se demande-t-on au vu de son patronyme anglais. On nous dit qu’elle « possédait l’aplomb charnel de ces femelles de claque qui portent sur leur visage comme l’effigie glorieuse de leur destin, l’attrait de sombres turpitudes ». Voilà qui est enlevé et jette un éclairage rouge-rosé sur le passé de ce personnage féminin principal qui de surcroît avait « l’âme en rut ».
    De chapitre en chapitre, page à page, le roman se complaît à étaler toute la toxicité de ses personnages. Sauf votre respect, Monsieur Maïmonide, cette histoire pourrait aussi s’intituler Le Guide des Égarés. Sûr qu’au bureau des objets perdus du roman policier, l’on trouvera au moins autant de boussoles que de personnages interlopes dans Deborah Worse.
    Comme toujours chez Yves Carchon, le vocabulaire est précis, juste et riche. Il aime jeter sur son texte une poignée de mots rares ou obsolètes, comme des dragées à un baptême : «Il entendit le vent souffler et graboter le pêne du vasistas ». Brrr !
    Dans cet habile composition romanesque, cinégénique en diable, tout réussit et vous conduit magistralement à la splendide scène finale dans un suspense à couper le souffle qui s’étire presque jusqu’à l’insoutenable du plaisir de lecture.
    • Nathalie Glévarec Le 18/08/2021
    Dans ce polar, l'auteur m'a entraîné dans un huis clos intense où la souffrance de la vie passée des protagonistes explose dans un tumultueux présent.
    L'ambiance est donnée avec le décor d'une maison isolée, cernée par la neige, perdue dans la Montagne Noire. Il ne manque plus que la musique des films d'Alfred Hitchcock !
    L'auteur décrit avec dextérité un duel entre bourreau et victime où la violence fluctue de physique à psychologique. Il joue avec l'ombre et la lumière, la noirceur et les paillettes, le passé et le présent.
    Il établit une relation étrange entre les deux protagonistes qui fait froid dans le dos.
    Au fil des chapitres, sur fond de vieux films dans lequel Deborah était la star, Paul va mener un interrogatoire musclé. Chacun va se dévoiler en expulsant ses vieux démons.
    Pendant ce temps, le détective Fragoni est chargé d'enquêter discrètement sur cet enlèvement. Il est peu présent dans cet opus mais toujours là aux bons moments !
    Que dire du dénouement ? Il est à la hauteur de ce puissant récit qui déstabilise le lecteur !
  • Deborah Worse, c'est chaud bouillant ! Un huis clos d'une exceptionnelle et rare intensité constitue la trame de ce roman noir de haute qualité. Deux personnages centraux hantent au fil de pages tragiques cet opus , un fils, Paul, complètement traumatisé, tourneboulé, névrosé, par une vie ratée dont il estime que deux femmes, son ancienne nounou mais surtout sa mère biologique, une ancienne actrice au parcours sulfureux, Deborah, sont les responsables et coupables de sa solitude et de son abandon. Une maison isolée en pleine Montagne Noire, la neige qui vient augmenter ce sentiment d'étouffement , une lutte à couteau tiré, un duel à fleurets mouchetés entre deux personnages qui se dévoilent peu à peu, qui extirpent leurs douleurs, leurs profondes souffrances, eux qui ont toujours vécu ou si peu, dans le paraître. Là, nous atteignons le tréfonds de la psyché et nous nous retrouvons, nous lecteurs, devant un scénario nécessairement transposable sur écran, c'est une évidence. J' ai vécu dans ce chalet avec Deborah, Paul, et en seconde ligne , Di Maggio, Fragoni mais je suis encore sous le coup des émotions ressenties. C'est très fort, très puissant, je ne peux vous en dire davantage et avec une écriture de très grande valeur. Extraits :" Voyous, politicards, brasseurs d'affaires le savaient bien, on endossait si aisément l'habit de l'honnête homme ! L'être, recru de lâcheté, avait irrémédiablement capitulé. Ne restait plus que le paraître, clinquant et dérisoire, qui pavoisait sur l'avant-scène." "Désir brutal, libidineux et presque sale dont l'assouvissement se traduisait toujours par un sentiment de défaite. Worse possédait l'aplomb charnel de ces femelles de claque qui portent sur leur visage comme l'effigie glorieuse de leur destin, l'attrait de sombres turpitudes, elle ne possédait pas seulement un corps, mais l'âme en rut."

    • Jean Michel Isebe Le 28/06/2021
    Le sanctuaire des destins oubliés - Un seul mot : MAGNIFIQUE! C'est l'histoire superposée et vibrante de poésie de Lucas et Lola.........vingt ans après! C'est le parcours initiatique de Lucas à travers Barcelone et ses joyaux patrimoniaux, ce sont des rencontres toutes plus émouvantes et pétries d'humanité avec les anciens amis et compagnons que Lola a choisi pour en faire des messagers à l'égard de Luca, c'est Dolorès,Joaquim, Samuel, Rébecca, Ignasi, Osip, Isadora, Emma, Pablo, afin qu'ils puissent se retrouver tous deux, utilisant pour ce faire des objets marquants, car Lola est persuadée que ces derniers ont une âme. C'est l'histoire de ce cheminement en vue d'aléatoires retrouvailles, avec des petits cailloux blancs comme autant d'étapes incontournables! Très grande qualité d'écriture, style au cordeau..........et découverte de la splendide ville de Barcelone souvent hors des sentiers battus! J'ai adoré cette lecture et ressenti une forte empathie pour les deux principaux protagonistes, Lucas et Lola mais les autres personnages sont aussi excellemment campés. Un très grand merci à l'auteur et à l'éditeur.
    • J.Louis Isebe Le 18/04/2021
    Etonnant bouquin qu'American story, difficilement classable, ce qui n'est pas plus mal, vous en conviendrez. Sincèrement, je ne savais pas à quoi m'attendre en l'entamant, et au fil des pages, j'ai senti que ça allait le faire! C'est à Patville, un patelin de bouseux au milieu de nulle part, racontée par deux potes gamins, Jim et Lenny, que l'action se déroule, coincée entre un pénitencier épouvantable et les Terres Hautes, lieu cossu abritant les "gros bonnets" racistes et réacs. A travers cet opus, on comprend mieux l'Amérique, y compris actuelle, d'où elle vient et sa nature profonde! C'est un pays sans fonds culturel, un pays de vachers et de paysans mal dégrossis , archaiquement xénophobe et violent. A travers une superbe écriture, déliée et sans fioriture, l'auteur nous dévoile des portraits de personnages médiocres, étriqués, dont toute perspective se limite au lendemain. Non, ce n'est pas agréable, le Middle West, le Klux Klux Klan, les Red Necks derrière la façade trompeuse de métropoles rutilantes, la vraie Amérique est bien celle-là, "Trumpesque". J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture et un grand merci à l'auteur.
    • Sergent Garcia Le 01/04/2021
    "Aucune réflexion théorique n'aura jamais la richesse de sens d'une histoire bien racontée", écrit Semprun en citant Hannah Arendt. Cette pensée s'applique sans aucun doute à votre dernier roman American story dont la lecture dévoile la qualité du récit et une belle histoire située dans un espace et à une époque qui nous faisait rêver dans notre enfance... Aussi parce qu'il apporte une bouffée d'air frais dans ces temps difficiles...Notre génération a rêvé de ce grand pays controversé que sont les Etats Unis d'Amérique dont vous pointez les étapes depuis les premiers colons, la conquête des terres et les problèmes sociaux et raciaux dans ce roman qui débute comme un conte et qui avance rapidement vers une réalité plus dure...Et d'une écriture qui retient l'attention et qui évoque western et romans de Steinbeck... American story nous fait rêver et ce rêve nous transporte car les images de nos premières années restent, alors que celles plus près de nous s'estompent....Je ne crois pas que l'on puisse "retomber en enfance", mais au contraire qu'elle revient et que nous l'acceptons par les souvenirs. "Jim m'avait dit un jour qu'on ne finit pas de grandir et qu'un type éclairé comme M.O'Hara parlait encore de son enfance..." Il y a aussi de la magie dans ces aquarelles qui illustrent le roman...
    • Christiane Laborde Le 10/03/2021
    Je viens de terminer la lecture du dernier roman de Yves Carchon, American story. Avec ce nouvel opus de l'auteur si prolifique, dès la première de couverture, on s’engage dans le vif du sujet. Un titre en anglais, des cavaliers à l’immanquable Stetson encadrant un troupeau. Pas d’horizon. Du sable, des nuages de poussière, un ciel de canicule. Le décor est campé.
    American story, c’est une histoire comme l’indique son titre, ce sont des histoires. Posées dans le temps, sans précision sur l’époque ni sur le lieu. Au lecteur de faire resurgir les réminiscences de ses lectures décrivant l'Amérique de la mi siècle dernier. C'est l’histoire de Jim et Lenny, deux ados pour qui la vie n’est pas toujours aussi bienveillante qu’ils le souhaiteraient. Ils vadrouillent ensemble, lorgnent le « putain de décolleté » d’Emy, délicieuse bavarde infatigable, et vont croiser à Patville une sacrée galerie de portraits : les solitaires, les vieux, les putes, les nantis qui haïssent les plus pauvres, les noirs bafoués, les culs-terreux, les Indiens. Et plus loin, plane le bagne, sa sinistre faune, ses trafics, ses taulards camés, déjantés et inquiétants.
    American story est un roman que je pourrais qualifier de cinématographique, tant foisonnent les images, les sons, la tendresse, la véhémence, la colère ou le mépris dans les voix, l’exaltation ambiante. J’ai particulièrement apprécié la généreuse précision des descriptions, les personnages hauts en couleurs, les dialogues directement insérés dans le texte, sans retour à la ligne, qui rendent plus proche encore le récit. Le ton des deux jeunes narrateurs, à la fois gouailleur et plein de bon sens donne le change aux imparfaits du subjonctif dont Yves Carchon émaille son texte. On est littéralement happé, d'autant que bien évidemment, tout dérape dans ce bled de l'Amérique profonde.
    S’y ajoutent les nombreuses aquarelles de Michèle Wauquier tour à tour sensibles, poignantes, glaçantes. Un regard aigu et lumineux sur le texte.
    Et en guise de dernier compliment, je dirai que l’on retrouve ici l’univers de Steinbeck, « … ses écrits réalistes et imaginatifs, alliant à la fois un humour sympathique et une perception sociale aiguë ».
    Merci, encore une fois, Monsieur Carchon !
    • Philippe Pourxet Le 09/01/2021
    Je viens de terminer Le sanctuaire des destins oubliés de Yves Carchon aux Editions Cairn. Ça a été pour moi un réel plaisir. Le lecteur est entraîné dans une quête à travers les méandres de Barcelone et des souvenirs de Lucas, le narrateur. On découvre, en mettant nos pas dans les siens, une galerie de personnages pittoresques, attachants. Ils apparaissent au cours du récit, apportant chacun leur indice, leur part de mystère.
    L'écriture est fluide, agréable, élégante. Ce roman n'est pas un polar, mais plus encore. Cest un véritable récit où se mêlent une nostalgie jamais pesante, une intrigue qui ne demande jusqu'à la dernière phrase qu'à être révélée, une quête quasi arthurienne.
    Yves Carchon est un auteur, un faiseur d'histoires qui vous entraîne au-delà du quotidien. Dans ce roman, il saupoudre son récit de merveilleux, de fantastique...
    A lire au plus vite !
    • Nine MozaNine Le 12/11/2020
    Dès les premières pages, nous sommes déjà dans l'intrigue ! Que dis-je, face à deux intrigues. L'enquête policière et la propre histoire familiale de ce policier privé. Entre secte et mafia aux multiples réseaux qui nous donnent franchement froid dans le dos… On rencontre aussi avec beaucoup de bonheur le monde de l'art. On ne sait plus où tourner la tête... entre la butte Montmartre avec son Bateau lavoir et Montparnasse... ou encore Matisse, Picasso ou Dali...sans oublier cubisme, fauvisme,surréalisme... Et toujours des écrits sublimés par des expressions d'un humour de toute beauté comme "lui peler le haricot", etc. Magique que cette déambulation en Catalogne du nord, entre fiction et réalité...et une date fatidique...je tends déjà le dos ! Le dernier lieu de rendez-vous du privé...Tout un symbole... Un enchantement ce privé, intelligent, sensible, dilettante, confronté à un retour sur son passé. Dès les premières lignes, on le suit avec beaucoup de tendresse. Un merveilleux polar, Le Dali noir, que j'ai beaucoup apprécié ! Et livre fermé, enquête résolue, vous nous intriguez encore !

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