Articles de presse

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Pamiers. Salon du livre 2013

Soleil surprise sur série noire

Publié le 04/06/2013 à 03:49, Mis à jour le 04/06/2013 à 07:17Georges Patrick Gleize n'en revient pas : «Quand j'ai vu ce matin toute cette grisaille, j'ai dit à Alain Rouch : il faut mettre tout le monde à l'abri ! Maintenant, sous le soleil on revit, c'est un miracle !» Dimanche matin, les auteurs du salon du livre broyaient du noir, ce qui pour le salon du polar était tout indiqué. Un froid de canard, une vague bruine à la quai des brumes, on partait pour une journée rayonnante. Et puis, le ciel, lassé de ses propres turpitudes s'est ouvert. Et comme un seul homme les auteurs se sont installés en ringuette autour du Palmier du lycée du Castella, heureux lui aussi de tutoyer le soleil. Les couverts faisaient eux aussi fortune. C'était gagné ! En fait c'est à 14 heures que le salon du livre de Pamiers a été vraiment lancé. Ruée des visiteurs, libérés eux aussi du poids de l'eau. Avec détermination. Comme Brigitte qui arrive toute en joie : «Quand on a ce genre de manifestation à Pamiers, ça vaut le coup de l'honorer !» C'est le cœur qui parle, comme celui de cet auteur qui en passant le porche avoue son émotion : «Dire que j'ai été élève ici, et pion aussi !» «J'ai jamais vu quelqu'un d'aussi heureux -précise un autre auteur Yves Carchon - il arrivait les bras chargés de ses bouquins, il faisait plaisir à voir !» Yves Carchon est un de ces auteurs de polar invités au salon, puisque c'était le thème de l'édition 2 013.Le polar, il y a trempé son encre voilà quatre ans avec Maudit blues et Le testament des Muses. Bonne pioche : «C'est un genre qui marche plutôt bien, c'est un peu le Balzac d'aujourd'hui. On y peint différents milieux et des personnages haut en couleur. les gens aiment ça !»Bonne idée donc de cibler le salon du livre sur le sujet : «Certainement. Il y a beaucoup de salons généralistes qui se concurrencent ! En choisissant ainsi un thème, en sélectionnant les auteurs - il ne faut pas qu'il y en ait trop, ça peut marcher !» En tout cas, dimanche, le lycée a fait un superbe écrin à ce salon comme le faisait remarquer Ginette Rousseau, maire-adjoint en charge de la culture, à l'heure de l'inauguration. Car finalement la plus belle conquête du salon, c'est le lycée. On imagine mal un autre endroit pour l'accueillir ! Un haut lieu des lettres, c'est tout indiqué 

J.-Ph.C

 

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CHRONIQUES DE CARCASSONNE

 

05/12/2012

 

L'inspecteur Fragoni fait son retour sous la plume d'Yves Carchon...

 

697678489-2.jpgYves Carchon est venu à la rencontre de ses lecteurs à Carcassonne chez Breithaupt.
Photo: Chroniques de Carcassonne

Après un premier volume paru l'année dernière, Maudit Blues où l'intrigue mettait en scène l'inspecteur Fragoni enquêtant à Carcassonne et Saissac, Yves Carchon signe d'une main de maître un nouveau roman policier particulièrement réussi. Dans ce nouvel opus intitulé "Le testament des Muses", Paolo Fragoni fait un retour stupéfiant dans son passé en voulant résoudre le vol d'un tableau du côté de Collioure, Céret et Perpignan... Le dénouement interviendra à la frontière de l'Aude et des Pyrénées-Orientales, dans les gorges de Galamus.Un excellent polar, captivant, digne des plus grands. Alain Pignon

Yves Carchon. Le testament des Muses Editions Les Presses Littéraires 2012 -286.p / 12 €

www.lespresseslitteraires.com

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Le 17/11/2012

Yves Carchon publie son 2ème polar

Littérature : A la rencontre d'un auteur 

Il avait dit qu'il nous ferait une trilogie après son tout premier polar Maudit blues sorti il y a un an en novembre 2011. C'est fait ! Yves Carchon vient de boucler son deuxième tome Le testament des Muses qu'il dédicacera samedi 17 novembre de 15 heures à 19 heures à la librairie La Petite Plume (Prix 12 €).

Quelle différence avec Maudit Blues ?

Maudit Blues était un policier à dimension psychologique. Fragoni, le privé, intervenait après l’exposition. Pour Le testament des Muses l’enquêteur apparaît au début afin de mettre un coup de projecteur sur lui. On en apprend beaucoup sur lui et une partie de son histoire. C’est en somme une enquête en quête de son passé. C'est un polar ésotérique avec rebondissements, intrigues, suspense et personnages hauts en couleur.

Quel principe vous a guidé dans cette trilogie ?

Chaque volet est écrit sous l'égide d'un art. Maudit Blues c'était le cinéma. Pour Le testament des Muses la peinture du XXe siècle. Un support qui permet de donner une unité au récit.

Où se passe l'histoire ?

A Perpignan, Céret, Collioure, lieux de rencontres des maîtres du début du XXe siècle (Matisse, Picasso...). Et aussi Galamus d'où le bandeau La prophétie de Galamus. J'ai situé l'action sur deux époques, les années 1920 à Montparnasse et les années 1990 en pays catalan avec des retours en arrière où Fragoni découvre une partie de sa propre histoire familiale.

Il n'y a pas si longtemps que Maudit Blues est sorti et vous dites avoir mis huit mois pour écrire celui-ci. Comment travaillez-vous ?

Ce fut huit mois d'écriture intensive. J'écris quatre à cinq heures par jour, l'après-midi de préférence. Cette fois-ci, j'ai très peu rectifié ce qui est plutôt rare chez moi. Ce sont les personnages qui m’ont donné la direction pour la cohérence du récit. J'ai travaillé sur le rythme, la couleur, le ton comme une partition musicale. Un polar est un rythme et un ton.

Et pour le 3e tome ?

On verra. Le premier a été traduit en anglais sous le titre «Moody Blues» J'attends évidemment avec impatience l'avis des lecteurs pour Le testament des Muses.

L.K

depeche.pngCarcassonne – 10 novembre 2012 

 

Yves Carchon nous livre son«Testament des Muses»

cet après-midi à la librairie Breithaupt

 

 

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Une signature attendue ce samedi après-midi à la librairie Breithaupt (rue Courtejaire), celle d'Yves Carchon, un romancier installé en Lauragais, qui vient de publier son dernier ouvrage au titre alléchant, «Le Testament des Muses».

Ainsi que le mentionne le dossier de presse, il s'agit d'un polar ésotérique mené de main de maître, dont l'action se situe en Catalogne du nord, dans le triangle Céret-Collioure-Perpignan. L'enquêteur Fragoni, tout en menant ses investigations, va être confronté à sa propre histoire familiale et devoir se débattre avec les ombres du passé et les fantômes du présent…

En fait, «Le Testament des Muses» est le second opus d'une trilogie intitulée «Les Mirages de l'Art». Après «Maudit blues», Fragoni explore des gouffres insoupçonnés où vérité, mensonges, secrets et révélations dansent une sardane assez apocalyptique !

En voyageur aguerri, Yves Carchon sait généralement créer ambiance et évasion. Il ne serait pas étonnant que son public se retrouve nombreux au rendez-vous fixé par l'auteur cet après-midi (de 15 heures à 18 heures) chez Breithaupt.                                                                                                              X.H.       

Le Testament des Muses, d'Yves Carchon, aux éditions des Presses Littéraires.12 euros       

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Castelnaudary, mardi 22 novembre 2011

"Maudit blues", un roman noir en Montagne Noire

 

Une jolie couverture noire pour un roman noir, le dernier livre d'Yves Carchon, "Maudit blues", vient d'être publié aux éditions Les Presses Littéraires. À 63 ans l'auteur, un ancien de la Protection judiciaire de la jeunesse, s'est retiré dans le petit village de Laurabuc où il s'astreint à l'écriture, à raison de trois à quatre heures de travail quotidien. Une façon de vivre, ou plutôt une nécessité. Sa première publication date de 1981, avec "Deux vies dans un vitrail" aux Éditions des Deux Fleuves. Ont suivi « Dévoration », roman picaresque paru en 2004, deux pièces de théâtre « La cage » et « Conversations à deux » éditées respectivement en 2010 et 2011 et un recueil de micro-fictions « L’envers du monde » sorti ce mois-ci.

Yves Carchon, qui a généreusement bourlingué sur la planète, trouve ainsi son port d'attache dans l'écriture. "Maudit blues" a été rédigé en 1997, en Guyane. À cette époque il erre comme une âme en peine, en panne de plume, lorsque sa fille de 16 ans lui demande de lui "écrire un polar". Celle-ci, qui a toujours vu son père écrire, a pressenti que les mots feraient thérapie. Cinq à six pages sont alors transmises, quotidiennement, à l'appréciation de la jeune fille. Six mois plus tard, "Maudit blues" trouve sa fin.

Manuscrit endormi

Le manuscrit, comme tant d’autres, se terre dans les tiroirs d'Yves Carchon qui s’en souvient alors, consacre un mois à y apporter quelques modifications puis le transmet à l'appréciation de l'éditeur. La réponse arrive vite avec une seule exigence : il faut recontextualiser le récit dans l'Aude.

De la Guyane à l'Aude

Yves Carchon s'y colle et le roman prendra désormais sa source à Carcassonne, pour entraîner le lecteur sur les hauteurs de Saissac. La quatrième de couverture de cette collection "Crimes et châtiments", annonce : "Depuis des mois, Paul piste Deborah Worse, star oubliée du cinéma français. Il la kidnappe et la séquestre dans une maison au coeur de la Montagne Noire. Là, loin de toute habitation, commence un saisissant huis clos où Paul et Deborah s'affrontent en un combat douteux…". Comme dans tout bon polar, le lecteur connaîtra le dénouement à la toute dernière page...

Avez-vous été surpris par la soudaine publication de Maudit blues ? 

Non, d'ailleurs j'écris depuis 40 ans et le plus important pour moi est l'écriture el­le-même. La publication, c'est juste un plus. Bien sûr, je suis très heureux que cet ouvrage trouve maintenant son public.

Quelle est votre méthode, construisez-vous par exemple un plan précis avant de vous mettre au travail?

Je ne sais jamais à l'avance ce que je vais écrire. Ce sont les mots qui me guident et, si je connaissais en amont la fin de mes histoires, très tôt, je m'ennuierais. Le lecteur également je pense. Naturel­lement, au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans l'his­toire, il devient alors néces­saire d'arrêter un plan. Mais encore une fois, j'autorise un de mes personnages à contredire ce plan. Quitte à suivre le personnage...

La quatrième de couverture de Maudit blues annonce une trilogie...

C'est une façon de m'enga­ger auprès de mes lecteurs et c'est aussi parce que je me suis pris d'affection pour Fragoni, le détective privé. Ce type n'est pas très reluisant, avec des côtés noirs, mais en même temps il a quelque chose du chevalier qui veut absolument que la vérité l'emporte, quels que soient les dégâts collaté­raux. Je vais donc lui confier une seconde enquête.

 Propos recueillis par Jean-Christophe Sannicolas

Une signature est prévue samedi 26 novembre, à la Li­brairie La Petite Plume, l'auteur dédicacera son livre, de 11 h à 12h et de 16h à 18heures.

depeche.pngYves Carchon et son dernier polar

Le 24/11/2011

Son dernier opus vient de sortir en librairie. Il s'agit d'un polar rondement mené, dont l'enquête commence à Carcassonne pour se terminer à Picarel-le-Haut, près de Saissac. Son titre, "Maudit blues", est édité aux Presses Littéraires dans la collection "Crimes et Châtiments". Racé, tiré au cordeau, ce roman policier plonge le lecteur dans un cauchemar sans fin : une ancienne star est kidnappée et séquestrée dans une maison de la Montagne Noire. Sa disparition va susciter une enquête fébrile menée par un étrange détective que le lecteur suivra pour remonter à la maison. "Maudit blues" a donc l'avantage d'être construit sur une double intrigue. Intrigue dans la maison : le kidnappeur va-t-il tuer sa proie ? Une seconde intrigue accompagne l'enquête : où retrouver la star ? "Maudit blues" est enfin, et surtout un roman inquiétant, où les identités sont dépecées et où l'âme balance entre vengeance et indulgence, amour et haine, deux faces d'une même pièce.

Prochaines signatures :samedi 10 décembre, à la librairie Breithaupt, de Carcassonne de 15 h à 18 h et mercredi 14 décembre à Cultura Labège de 13h à 18h.

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Castelnaudary, le 24 novembre 2011

Dédicace d'Yves Carchon pour son roman MAUDIT BLUES paru aux Editions des Presses Littéraires

Ce grand voyageur, après avoir pas mal bourlingué, a posé ses valises en Lauragais. Écrivain « multicartes », il est l'auteur de romans d'amour, de romans d'aventure, de pièces de théâtre, de chroniques dans la presse, de nouvelles, de poèmes, de contes, et cette fois, c'est un « polar » qu'il nous propose. « Maudit blues », édité aux Presses Littéraires, pourrait être appelé l'intrigue des « ex ». Personnages principaux, une ex-actrice est kidnappée par un « ex » (nous ne dirons pas quoi pour préserver l'intrigue), du côté de Saissac, et c'est un ex-flic devenu détective privé qui enquête, alors qu'apparaissent, ça et là, un ex-parrain de la pègre et des ex-amants de l'héroïne. En attendant, Carchon est loin d'être un ex-auteur de polar, c'est plutôt un néo puisqu'une suite est en préparation.

La séance de dédicaces se déroulera le samedi 26 novembre à la librairie chaurienne La Petite Plume.

Le Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa (CWB/K)

 

Mercredi 28 septembre 2011

Plus que jamais un lieu de débats et d'échanges

Les activités culturelles et autres spectacles ont repris droit de cité le mercredi 21septembre courant au Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa (CWB/K), avec à l'affiche le concert livré par le groupe Jazz Mobile de Kinshasa.

Dores et déjà, la veille, à l'occasion de l'annonce à la presse de la reprise et de la programmation des activités culturelles du mois en cours et d'octobre prochain au CWB/K, la déléguée du Centre Wallonie Bruxelles et de la Communauté wallonne, Kathryn Brahy, a planté le décor de la nouvelle saison culturelle qui commence. " Plus que jamais, le Centre Wallonie Bruxelles sera un lieu de débats, d'échanges et de démocratie fructueux pour le bonheur de la RDC ", a-t-elle affirmé.

Madame Brahy est également revenue sur le combat pour l'avènement d'une industrie du livre en RDC lancé depuis 2009. Un combat qu'il ne faut nullement abandonner, surtout que l'année prochaine, la République démocratique du Congo va abriter le 14ème Sommet de la Francophonie, estime-t-on. Dans la foulée, la déléguée du Centre Wallonie Bruxelles et de la Communauté wallonne a plaidé pour la détaxation du livre et des intrants concourant dans sa fabrication. Avant d'indiquer que dans la perspective de la programmation des activités culturelles du mois en cours, il y aura de la peinture, de la musique, du théâtre, du cinéma et évidemment de la littérature...

Bonne nouvelle pour les adeptes du septième art. Le CWB/K a promis cette fois-ci d'appuyer, certes de façon modeste, non seulement des jeunes cinéastes congolais, mais également des institutions de l'enseignement supérieur et centres qui organisent une section cinéma..../...

Outre la musique, le théâtre était également à l'honneur sur les planches du CWB/K le vendredi 23 septembre avec à l'affiche la pièce " Papier d'identité ", texte de Kaps Kapambu, mise en scène de Romain Ndomba et interprété par La Césaré. La pièce présentée par la jeune troupe, pose la problématique de la nationalité. Le fait d'avoir une carté d'identité, prouve-t-elle vraiment la nationalité d'une personne, questionne la pièce.

Le vendredi 28 octobre prochain, c'est le tour de la compagnie Théâtre des Hirondelles de monter sur la scène du CWB/K dans " La cage ". Texte d'Yves Carchon, dans une mise en scène de Patience Fayulu. Comme le titre indique, c'est l'histoire d'une personne emprisonnée par une oligarchie liberticide qui est mise en exergue.

L'autre rendez-vous à noter, c'est la projection du film " Mavambu " réalisé par Rosine Mfetgo Mbkam et Mirko Dragolioub Popovitch, le vendredi 29 septembre prochain au CWB/K, ce documentaire de 26 minutes est consacré sur le leader de la nouvelle génération des sculpteurs congolais, à savoir, Freddy Tsimba. " Mavumba " est produit par Africalia Belgique en partenariat avec la structure congolaise Kabola films et Ti Suka.

Dovin Ntelolo Diasonga

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Edition du 29 10 2009 

Un auteur de théâtre installé à Laurabuc


Installé à Laurabuc depuis 2004, Yves Carchon écrit depuis toujours : romans, contes, nouvelles, récits de voyage, poésie... Son dernier roman, Dévoration (Editions L'Harmattan) est paru en 2004. L'histoire d'une odyssée en forêt amazonienne où folie et meurtre mènent la danse... Son sac de voyage posé en Lauragais, Yves Carchon s'est tourné depuis trois ans vers le théâtre, pour lequel il a déjà écrit deux comédies : Bobo en Lauragais et Conversations à deux et un drame, La cage. Maintenant, il termine une comédie de caractère, et a pour projet une  comédie de moeurs... Prolifique, l'auteur prétend que c'est le vent d'Autan qui lui donne l'inspiration. Son théâtre alterne entre drame et comédie.
Bobo en Lauragais est ainsi une farce à onze personnages qui épingle les ridicules d'un caractère de notre époque : un bobo-écolo s'installant dans un village du Lauragais ... Conversations à deux est teinté de gravité légère : c'est l'histoire d'un couple traversant les quatre saisons d'une vie, spectateur d'un monde en pleine mutation qui change trop vite... La cage, huis clos à six personnages, conte l'histoire d'un détenu qui, par la seule force de ses écrits, va apprendre à son gardien à repenser le monde, à tel point que celui-ci l'aidera à renverser l'ordre établi, ne serait-ce que pour un temps... Ces quatre pièces, toutes d'une durée d'une heure et quart, piaffent d'impatience d'être montées. Des pièces qui restent encore à monter. Elles pourraient, grâce à leurs thèmes, rencontrer un large public... Avis, donc, aux comédiens, troupes de théâtre, metteurs en scène qui se sentiraient partants pour l'aventure : Yves Carchon, lui, est dans les starting-blocks.

 

L'INDEPENDANT

lundi 18 octobre 2010
 

«La Cage», un drame d'Yves Carchon vient de paraître aux Ecritures Théâtrales du Grand Sud Ouest (ETGSO) qui soutiennent les écrivains de théâtre actuels et d'expression française du grand Sud-Ouest.

Auteur de deux romans, «Deux vies dans un vitrail» et «Dévoration», nouvelliste et conteur, il a également écrit trois comédies: «Bobo en Lauragais», «Conversations à deux» et «Un fieffé mentor». La Cage, drame en deux actes, raconte l'histoire d'un détenu en lutte contre un pouvoir liberticide.

 

Encagé pour avoir échappé au programme, ce parasite n'a qu'un seul but: reconquérir sa liberté. Il finira par l'obtenir. Cette liberté tant désirée, gagnée de haute lutte, aura pourtant un goût amer. Ecrit en 2008, ce drame est tiré d'une nouvelle restée inachevée il y a trente ans. Son thème souligne les pièges qu'engendre toute prise du pouvoir par la violence: aliénation du plus grand nombre, installation de nouveaux dogmes, tentation d'imposer une pensée unique pour le seul bien du peuple. Mais, plus subtilement, le livre s'attaque au poids des mots qui peuvent aider à s'affranchir de l'asservissement mais devenir aussi outils de manipulation. Une pièce qui, à l'instar de l'écriture, «allégera le plomb des jours» selon l'auteur. En attendant d'être montée par une troupe jeune et courageuse !

La Cage peut être commandée sur : www.etgso.com.

Journal UHURU

Kinshasa, 18 mars 2011 / Culture

Spectacles : « La Cage », un despote en remplace un autre au pouvoir

 Ce spectacle captivant a été présenté en grande première, le 25 février dernier à l’Espace culturel kinois en mutation théâtre (K-MU), dans la commune de N’Djili. « La cage » a été écrite en 2008 par le français Yves Carchon.

C’est l’éternelle case de départ dans l’intrigue du spectacle, « La cage », œuvre théâtrale de Pa­tience Fayulu qui décrit la prise de pouvoir par un groupe de résistants censés renverser l’ordre des choses dans le pays.

Chose curieuse, les résistants d’hier qui avaient décrié le pouvoir d’un despote voient dans leur chef de file le profil d’un autre despote, une fois arrivé au pouvoir. Pire que le premier, il peaufine d’autres mécanismes plus sophistiqués pour étouffer tout élan de protestation à l’encontre du pouvoir nouvellement acquis.

Le pouvoir a un goût du miel, au point que certains dirigeants n’arrivent plus à s’en passer, ne laissant la place à aucune autre alternative à la tête du pays. Ils deviennent des dictateurs, des présidents à vie.

Ce spectacle planche sur une réalité universelle et particulièrement digne des révolutions des républiques bananières. Le projet de société sur la gestion de la chose publique préparé dans les maquis des révolutionnaires échoue le plus souvent sur l’autel de la folie du pouvoir.

C’est le cas du personnage principal du dedans de sa cage. Ce détenu a écrit des textes d’éveil pour ses camarades de révolution. Et au moment de passer à l’acte, l’un d’eux l’a trahi une fois arrivé au pouvoir. Il a vu croître en celui-ci le profil d’un autre despote. Plus redoutable que celui qu’ils avaient combattu, le nouvel homme fort du pays a mis en place des mécanismes plus sophistiqués pour étouffer la liberté d’expression et toute vague de protestation.

Et dire que cette résistance est partie d’une cage, la force des écrits a brisé les chaînes d’un pouvoir autoritaire. De sa cage, un détenu a engagé une lutte contre une oligarchie liberticide. Encagé pour avoir échappé au « Programme », il va, grâce à la force de ses écrits, convaincre son gardien de lui ouvrir la porte de sa geôle.
Puis il l’invitera à renverser l’ordre des choses en rejoignant la résistance du dehors. C’est bien sûr sans compter avec l’irrémédiable folie des hommes. Libéré, le détenu vivra un autre cauchemar : la case de départ, la cage.

En 2011, La Cage est mise en scène par le Congolais Patience Fayulu Bonheur sous une multitude de casquettes d’artiste comédien et de directeur artistique du Théâtre des Hirondelles. Ce spectacle en sa grande première a été une réussite. Le public a été marqué par l’actrice principale, en la personne de Sheila Nzutisa (la détenue) qui a brillé sur scène dans son interprétation et celles ld’Arian Mutoke (bureaucrate), Malu Mukulayama (gardien), Sylvie Kandala (psychologue) et Pa­tience Fayulu (Haut gradé Miradole).

Pour l’histoire, ces comédiens proviennent de différentes structures théâtrales, à savoir Tam-tam Théâtre, Sycomore et Atelier théâtraction. Quant à la régie lumière et son, elle a été assurée par Amedé Makaka. La Cage est le deuxième spectacle de théâtre mis en scène par Pa­tience Fayulu après « Pourquoi aujourd’hui ? ».

Saint Hervé M’Buy

 

 

 I N D E P E N D A N T      

SAMEDI29   M   A   I    2004

Yves Carchon : un chercheur d'or s'est poséà Laurabuc 

Yves Carchon, écrivain-voyageur à Laurabuc publie "Dévoration" chez L'Harmattan. Il est invité au salon du livre "Etonnants Voyageurs" de Saint-Malo, cette semaine.

 Yves Carchon et son épouse Muriel sont installés depuis le mois de février à Laurabuc, mais après six ans en Guyane et un an à Mayotte, ils ne se sont pas encore 'tout à fait posés, l'environnement n'est pas tout à fait maîtrisé. Dans leur jardin, devant une motte de terre, ils admirent les colli­nes de La Piège, leur nouveau terrain d'exploration, après "s'être frottés à l'écorce du monde ".

 

Epopée guyanaise. Yves Car­chon publie son premier roman aux éditions l'Harmat­tan : "Dévoration, ou les der­niers aventuriers de l'Eldora­do", une récit picaresque qui se situe dans les années 1910, "un vrai roman d'aventure", comme on n'en lit plus que (trop) rarement. Le nouveau Laurabucien signera son ouvrage au prochain salon du livre "Etonnants Voyageurs" de Saint-Malo dont le thème est consacré aux Caraïbes.

 

En poste en Guyane (Yves Carchon est fonctionnaire et travaille à la protection judi­ciaire de la jeunesse), l'écrivain-voyageur parti à 20 ans en Afrique "sur les traces de Rimbaud", découvre un département d'Outre-Mer, creuset de légendes fantastiques. "Ce qui m'a le plus marqué, c'est la forêt amazonienne".

Elle est sans doute le vrai pro­tagoniste de ce roman foison­nant qui relate en trois récits croisés les aventures de quatre personnages, chercheurs d'or dans tous les sens du terme : car il est évidemment question d'orpaillage, mais aussi d'éva­sion, de quête d'absolu, d'amour. Cette forêt guyanaise qui repousse toujours la civilisation moderne vers l'océan, qui engloutit les anciens sites de chercheurs d'or, et dévore les histoires qu'ils génèrent.

 

"Dévoration" est aussi une réflexion sur la place de l'Européen dans un monde totalement étranger, où persis­tent les mythes et les légendes, où la philosophie de l'action est corrodée par la puissance de la nature. 

 

Retour en France. Rentré en France en novembre 2003 pour prendre un nouveau pos­te à Toulouse, Yves Carchon s'est posé à Laurabuc en février dernier. L'aventure cathare ne le laisse pas indiffé­rent, mais il tient à d'abord terminer un roman sur Mayotte, sa dernière destination, une île française dans l'archipel des Comores où 95 % de la popula­tion est de confession musul­mane : "Un sujet d'actualité". Ses tiroirs regorgent de car­nets et de souvenirs glanés aux quatre coins du monde et qui ne demandent qu'à être ouverts.

 

Dévoration ou les derniers aventuriers de l'Eldorado est paru aux éditions L'Harmat­tan et est vendu au prix de 27,20 euros.

 

INDEPENDANT Castelnaudary

Jeudi 8 octobre 2004

INTERVIEW

Yves Carchon, écrivain "Qu'est-ce qui pèse le plus : un écrivain ou un politique ?"

L'écrivain pense que les mots aident à vivre et à rêver le monde. Et donc à le changer.

 

Comment l'écriture est-elle arrivée ?
Elle s'est imposée à moi vers l'âge de 16, 17 ans. C'est une envie de rapporter ce que vous voyez, comme un photographe fait des photos pour faire partager ce qu'il ressent. Mais quand vous écrivez  il y a toujours un décalage entre le présent que vous êtes en train de vivre et le fait que vous engrangez dans le même instant ce que vous restituerez plus tard.

Comment écrivez-vous ?
Mon deuxième roman, "Dévoration" (*1) est né d'une immersion volontaire en Guyane dans la forêt amazonienne. Je ne prends pas de notes généralement. Cela résulte plutôt de sensations. Au début, les choses sont très imprécises. Puis j'ai envie de les mettre sur la page. Et après de les ordonner.
Êtes-vous un stakhanoviste de l'écriture ?
Tous les jours je travaille 3 ou 4 heures, généralement le matin. Quand vous écrivez, vous vous coupez de l'existence. Mais il faut savoir ce que l'on veut. L'écriture nécessite un repli. Si l'écriture du premier jet n'est pas forcément laborieuse, il faut être conscient qu'un bouquin c'est 90 % de boulot.
Vous réécrivez donc beaucoup vos textes ?
Oui, nécessairement, même si j'écris à l'ordinateur et que l'on ne voit donc pas le travail de réécriture. Je me demande quand un texte est abouti. Ça a quelque chose de vertigineux. Et pourtant il faut bien trouver le moment où vous devez arrêter.
Comment procédez-vous ?
Généralement je sens quand le texte a donné le meilleur de lui-même... Et puis j'ai  mon épouse, qui est une critique sans concessions...Elle lit ce que j'écris, me donne son avis.
De quelle façon êtes-vous passé à l'écriture théâtrale ?
En rencontrant Jean Valsaque (*2) à l'issue de la représentation de l'une de ses pièces. J'ai eu envie de m'y coller. J'ai commencé par "Bobo en Lauragais", une charge contre un bobo qui s'installe dans la région. J'ai enchaîné avec "La cage", poussé par mon épouse à reprendre une nouvelle écrite il y a 30 ans et qui était restée inachevée.
Pourquoi écrivez-vous ?
Ecrire c'est ordonner la pensée, ma pensée, mais c'est aussi mettre de l'ordre dans le désordre du monde...
C'est le syndrome de la toute puissance ?
Probablement... Est-ce qu'un mot, des textes, peuvent transformer le monde ? Qui peut le changer ? Est-ce l'homme politique qui a fait telle action ou Rousseau ? Qu'est-ce qui pèse le plus ? En tout cas, oui, je crois qu'au fond de tout écrivain il y a un désir de recréer un monde différent. Dans la lecture il y a quelque chose du voyage... Vous vous embarquez dans le monde de l'auteur. La lecture structure l'individu, l'aide à rêver, à s'échapper du quotidien. Si j'ai beaucoup lu, c'est que la lecture m'a aidé à vivre. Ecrire est donc rendre la politesse au lecteur que j'ai été !
(*1) : Edition de l'Harmattan

(*2) : Jean Valsaque, professeur et auteur de théâtre installé dans le Lauragais. Lire notre édition du 24 mars.

Propos recueillis par Jean-Christophe Sannicolas

 

 

LYON MATIN

QUARTIERS TERREAUX

jeudi 19 mars 1981

 

«Deux vies dans un vitrail »

  ou la chronique d'un couple

Un roman d'Yves Carchon

 

 

«Deux vies dans un vitrail », c'est l'histoire d'un couple au quoti­dien. Les deux héros ou plutôt les deux anti-héros, Flo et Cobalt, sont deux anciens de mai 68 qui

 

ont  participé activement à la « gran­de fête de l'irrationnel ». Mais déçus, revenus de leurs illusions, totalement désengagés politi­quement, ils essaient de

 

reconstruire, par le couple, la nouvelle structure de base de la société.

 

Avec ce premier roman, Yves Carchon, un jeune Lyonnais, nous propose plusieurs réflexions sur l'amour entre un homme et une femme, sur le sens de

l'écriture, sur les buts de notre société matérialiste. La capitale rhoda­nienne sert de cadre à cette histoire de couple. Rejetant à la fois le monde politique

actuel et les structures économiques, Flo et Cobalt tentent de vivre pleine­ment leur amour dans un univers clos. Et fidèles au proverbe « Pour vivre

heureux, vivons ca­ché», les deux héros s'excluent eux-mêmes du système.

 

Ce roman-satire est aussi une charge qui dénonce avec vigueur les excès de notre société de consommation. Qu'est ce que l'écriture ? Cette question est  

aussi au centre de l'ouvrage. Pour l'auteur, c'est un moyen de " transformer le monde, de changer les mentalités, une manière de salut en sublimant le réel". 

  Tel un maître verrier, l'écrivain est un artisan qui rassemble des morceaux et des couleurs de vies pour les rassembler dans un ensemble cohérent. Tel un

vitrail. D'où le titre de l'ouvrage.

 

148 pages très denses, écrites dans un style clair et percutant avec un humour à fleur de ligne qui ne sont peut-être que les premièresd'une « aventure qui sait

proustienne» ? Cela ne serait pas pour nous surprendre quand on sait l'admi­ration d'Yves Carchon pour l'auteur d'« A la recherche du temps perdu ».

  

Deux vies dans un vitrail, un roman d'Yves Car­chon aux Editions des Deux Fleuves - 1981

 

 

 

 

 

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